Sports pour déficients intellectuels: ce qu’ils en pensent
juin 20, 2019Oyono Ndi Salomon, capitaine des jeunes mentaux d’Efoulan malheureux finaliste du football à 7
» A la première partie on jouait très bien, à la deuxième les gars ont relâché et c’est là où on a pris un pénalty. Je parlais aux joueurs car je leur demandais de se calmer car c’est un match comme les autres. Donc après cette journée nous préparons les jeux africains. »
NCHIFI Constance, entraîneur du Centre National de Réhabilitation des Personnes Handicapées de l’équipe vainqueur du tournoi
» C’est douze ans d’expérience qui ont joué en notre faveur, quand tu connais, cela se voit sur le terrain, la manière avec laquelle les enfants ont joué prouve que le travail a payé car tous les jours nous sommes à l’entrainement, donc c’est le fruit de ce travail que nous avons réalisé devant ce public. »
Aléokol Mabieme Jean Marie, président de la fédération
« C’est une satisfaction vue l’épanouissement de ces enfants déficients intellectuels. L’émulation que cette compétition crée chez les athlètes au point où on a un athlète qui savoure sa victoire en athlétisme avant d’avoir traversé la ligne d’arrivée, c’est que nous recherchons. Le reste maintenant vient après parce qu’il va falloir qu’on représente le Cameroun à l’international donc nous détectons nos talents à travers ces différents regroupements. En athlétisme, il y a déjà des améliorations surtout dans les concours. Maintenant au football nous sommes d’avantage comblés parce qu’il y a des éléments qui n’arrivaient pas à faire une passe ou amortir un ballon qui aujourd’hui le font avec aisance. ils font des appels de balle. C’est pour vous dire combien de fois notre action sur l’être humain qui, à tord est traité de malade mental est aujourd’hui entrain de grandir et je pense que nous avons une mission divine. »
Félix EYEBE (c)
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