
DEMIES-FINALES DE LA COUPE DU CAMEROUN DE HAND-BALL: Ils ont dit…
juin 21, 2019Jean Marie Zambo, coach de l’équipe FAP messieurs
« Nous avons utilisé un peu de l’expérience dans le jeu, c’est à dire qu’il fallait essayer d’étouffer la fougue d’en face et maintenant voir ce qu’ils avaient comme défaut. C’est-à-dire qu’ils ne repliaient pas très vite, il fallait chercher les ballons afin de les remonter très rapidement et c’est ce qui est arrivé. Comme c’est des jeunes, ils voulaient le ballon il fallait les amener à courir après le ballon et dans l’organisation collective en attaque on a fait circuler le ballon pendant longtemps. La saison dernière je n’étais pas là mais je voudrais faire un remake de la saison dernière sinon être meilleur que l’année dernière. C’est mon objectif et celui du club. » L’adversaire était jeune dans le jeu, il fallait maitriser leur fougue, s’il fallait courir après eux on aurait eu tous les problèmes, il fallait fermer l’axe et amener les pivots à ne pas jouer comme ça ils devaient nous donner facilement le ballon. A ce niveau il n’y a plus de choix. On va tout faire pour mieux jouer contre cette équipe. Nous allons prendre le temps d’observer leur jeu afin de palier à toutes les difficultés qu’ils pourront nous causer. »
Coach Serge Guebogo de Dynamique de Bokito (dames), vainqueur de la coupe 2018 malheureux demi-finaliste
« On a eu beaucoup de manquement dans notre jeu et dans une rencontre de demi-finale quand vous faites autant de fautes à la fin vous n’avez que vos yeux pour pleurer. Nous avons fait énormément de fautes et gâché plusieurs occasions de buts que nous aurions dû concrétiser. Nous avons fait des fautes techniques et d’immaturité. La maitrise émotionnelle nous ne l’avons pas eue aujourd’hui. »
Mballa Pauline, capitaine du Tonnerre Kalara Club (TKC)

« Ce qui nous a fait gagner aujourd’hui c’est l’esprit parce qu’à un moment lorsque nous étions menées nous n’avons pas désespéré. Nous avons continué à travailler ensemble et nous avons fait moins de fautes qu’aux quarts de finales. Cela veut dire qu’on a pris le temps d’assurer les ballons quand on sortait. » Cette finale va se jouer. Depuis le début de la saison nous avons eu deux rencontres une fois nous avons battu FAP et une fois elles nous ont battu. C’était en quart de finale en match de poule à Douala. Je pense c’est une finale qui va beaucoup se jouer sur les détails. Cette équipe n’est pas à négliger et je pense que dès ce jeudi 20 juin 2019 nous n’allons pas nous reposer, on va se remobiliser pour jouer la finale et surtout pour venir gagner. »
Elvis Fokala, capitaine de Phoenix hand-ball

« Au terme de ce match, on est très content parce que ça fait quatre saisons que nous avons mis cette équipe en place et nous travaillons avec un groupe qui gagne en expérience au fil du temps et qui s’enrichit aussi. Cette année on avait la détermination, il fallait au moins qu’on joue une finale, et pourquoi pas qu’on aspire à gagner un titre. Pour cela les coaches nous ont donné du travail et les gars se sont appliqués malgré toutes les difficultés. Aujourd’hui plus que jamais on a l’effectif et le mental pour affronter n’importe qui dans le championnat camerounais. Nous sommes arrivés suffisamment tôt pour pouvoir se reposer afin de prendre nos marques et être complètement concentrés sur notre objectif qui a été atteint aujourd’hui. On va rentrer se reposer afin de se remobiliser pour attaquer l’équipe qui est favorite, les forces armées et police (FAP) qui gagnent depuis ces dernières années. Je peux vous assurer que samedi vous aurez des surprises. »
Le coup de la fatigue ne sera pas un handicap pour cette formation de Phoenix de Douala qui a accumulé les matches tout au long de la semaine, le staff technique fera le nécessaire, les joueurs sont habitués à ce rythme et donc l’astuce importante se trouve dans la récupération.
Félix EYEBE (c)
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