ECHOS DES ELECTIONS

Depuis la convocation du code électoral pour le 9 février 2020, c’est le branle-bas dans les états -majors des partis politiques. Actuellement, l’on s’active d’abord pour la confection des listes et des candidatures aux différents postes.

Dans le social démocratic front (SDF), il se dit que des personnes sans-emplois et des étudiants se démènent comme de beaux diables pour être en règle.

Dans l’arrondissement de Yaoundé IV, on annonce six listes concurrentes dans le RDPC. Que va-t-il se passer? Question à un sou.

A Esse dans la Mefou et Afamba, l’on n’est pas loin de la pluralité de candidatures pour le parti de la flamme. Il faudra trancher dans tous les cas.

Les investitures ne seront pas du tout aisées pour tous partis politiques. Espérons que celles-ci ne laisseront pas des plaies béantes et des rancœurs susceptibles de nuire aux formations politiques. Les partis politiques ont jusqu’au 25 novembre prochain pour déposer les différentes candidatures. 

Au niveau d’Elections Cameroon, il se dit que l’on sera regardant sur la parité et la prise en compte des personnes handicapées dans les listes de candidatures. 

 Pendant que les partis politiques constituent les listes, les députés et Sénateurs sont au parlement en pleine session. La question que se pose l’homme de la rue, c’est celle de savoir si ces représentants du peuple dont certains seront encore candidats auront véritablement le cœur à l’ouvrage.

Ces élections redéfiniront la carte géopolitique du Cameroun, le renouvellement de la classe politique, l’apparition de nouvelles figures sur le plan politique. Répartition des sièges et 6 860 000 électeurs (six millions huit cent soixante mille électeurs attendus). 360 communes pour près de 24 millions d’habitants.

Etienne-Didier ONANA