Masters de Madagascar 2022 : ils ont dit …

juillet 23, 2022 0 Par MBOLO Team

Les adeptes du jeu de dames tiennent à prendre leurs marques au Cameroun mais ce, avec l’accompagnement et la compréhension du grand public de tous les enjeux que peut bien revêtir cette discipline sportive. C’est en ce sens que nous nous sommes abreuvés auprès du directeur du Masters de Madagascar rendu à sa 2^nde édition ici au Cameroun et auprès d’une damiste vraisemblablement séduite par les spécificités de ce sport.

Didier Don King directeur du tournoi

Quel est le but de ce tournoi ? « Il s’agit d’un tournoi qui a pour but de créer cette communion entre les jeunes, de promouvoir ce jeu de dames qui n’a pas toujours reçu ce qu’il mérite par rapport à ce qu’il peut apporter au Cameroun. »
Quelle est la particularité de cette édition ? « La particularité de cette édition, parce que c’est la 2^e et comme vous le savez, après une première édition on fait une 2^e édition et on essaie d’améliorer sur la première. Donc la particularité de cette édition c’est qu’on n’a pas seulement des personnes qui viennent des quatre villes du Cameroun mais on a deux personnes de la diaspora dont le vice-champion du monde qui a fait le voyage pour le Cameroun pour cette compétition. Ça montre l’intérêt que la Fédération dans son ensemble accorde à ce tournoi qui, selon les dires, est le meilleur tournoi de jeu de dames qui s’organise au pays et nous espérons que ça va créer des stimulations et qu’il y aura d’autres promoteurs qui en occasionneront plus pour le bonheur du jeu de dames ».

Ngo Issath Nadine Blanche damiste

Quel est le sentiment qui vous anime après votre premier match ? « C’est une joie immense. Pour moi c’est comme un défi et j’ai toujours voulu faire un truc contraire à ce que je faisais d’habitude, un truc qui pouvait me faire réfléchir bref sortir du commun. Bon aujourd’hui je suis fière parce que je suis damiste, je suis là entrain de participer. »
Comment vous vous sentez après ce match nul ? « Mon nul que je viens de faire après 3 heures de temps m’amène à comprendre que j’ai encore assez de flasque dans ma tête pour pouvoir réfléchir d’avantage. Pour moi c’est une joie en fait de faire un truc différent de ce que j’avais l’habitude de faire. »
D’où part cette initiative de jouer au damier ? « Cela part d’un plaisir juste. Bon je suis restée seule un jour, je me suis rappelée de mon père en fait, c’était son passe-temps favori. Et puis j’ai téléchargé un jeu qui m’a dépassé, j’ai pas pu jouer donc j’ai demandé conseil, on m’a dit entre dans le net tu vas trouver la solution à ton équation et puis j’ai poussé le bouchon trop loin. J’ai posé des questions aux amis qui m’ont dit qu’il y a un monsieur à Yaoundé qui est entrain de vouloir installer un club de femmes damistes, j’ai aussitôt demandé son numéro et je me suis rapprochée donc c’est un peu ça. »
Des ambitions dans cette discipline ? « C’est un rêve pour un début, c’est un jeu pour faire travailler la mémoire mais toutes les ouvertures qui se présenteront pour représenter le Cameroun si jamais ça arrivait je n’hésiterai pas »