Assemblée générale de l’OLPC Centre … Il a dit….
avril 3, 2023Au terme des travaux de vendredi dernier, Jean-Louis Mbataka , Coordonnateur antenne du Centre :
Les activités menées ont beaucoup porté sur l’état civil et la promotion du droit à l’éducation, et le reporting de certains cas de violation des droits de l’homme à la commission des droits de l’homme.
Nous avons aussi tenu un atelier de formation des membres dans l’évaluation de l’immatriculation volontaire.
Dans le cadre de nos activités, les difficultés qui sont ressorties sont en majorité , la prise en charge des Organisations de la Société Civile ( OSC) de l’ OLPC Centre par la commission des droits de l’homme.
Ensuite, le renforcement des capacités des membres dans la qualification ou le reporting des cas de violation des droits de l’homme.
Nous nous sommes rendus compte que les membres ne parviennent pas à faire la différence entre un droit de l’homme , une violation des droits de l’homme, un crime et un délit. Nous avons aussi travaillé dessus, nous avons adopté le plan d’action de la commission et renforcé les capacités des membres dans le remplissage des fiches de collecte des allégations de violation des droits de l’homme….
DROITS de L’HOMME dans les ZONES RECULEES…..
C’est pas toujours facile d’en parler ou d’outiller les populations par ce que les populations sont ignorantes des procédures et n’ont pas toujours accès aux terminaux comme le téléphone.
La première des choses c’est de sensibiliser les populations , la seconde c’est de sensibiliser les responsables des auteurs des violations des droits de l’homme. Certains parfois le font dans l’ignorance . Il est question de sensibiliser tout le monde. Pour cela, il faut mener des actions de proximité dans les zones rurales , mettre assez de moyens . Mais comme il n’y a pas assez de moyens, on y va petit à petit.
Pour le travail, on s’en sort en lisant beaucoup.
Pour travailler dans les droits de l’homme, il faut beaucoup lire, mener beaucoup de recherches et beaucoup réfléchir, beaucoup méditer.
COMMENT S’EN SORTIR ?….
Pour mieux s’en sortir, on doit toujours se référer à son bord, comme le dit un adage. Beaucoup lire, être posé et tempéré. Si on prend les choses avec passion telles qu’on les voit, il y a beaucoup de chances qu’on commette beaucoup de bévues ou d’erreurs au lieu de résoudre les problèmes auxquels on fait face. Ça permet d’instaurer la paix et la quiétude dans la société.
C’est pas toujours sécurisant de travailler dans le domaine des droits de l’homme. On est en danger permanent. Les dénonciations des violations des droits de l’homme concernent beaucoup plus les représentants de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions, les omissions, les abus qu’ils commettent entre autres. Si vous commencez à dénoncer les responsables administratifs, ceux du maintien des forces de l’ordre ou des groupes organisés des entreprises, soyez sûrs que vous ne pouvez pas être bien vus ni être en sécurité où vous vous trouvez.
Nous espérons qu’avec les mentalités qui évoluent et changent, ça ira. Les gens ont de plus en plus peur de mener des actions répressives contre les défenseurs des droits de l’homme….
Propos recueillis par
Etienne Didier ONANA
( Ligue Africaine Journalistes Défenseurs des Droits de l’Homme) .© 68314805