Cyclisme : Transca 12, Kamdem Jordan Ibrahim pose les jalons « je crains beaucoup plus les étapes mais aussi mes concurrents »

Désormais sociétaire d’une équipe professionnelle au Rwanda, préparant aussi le tour du Rwanda qui a lieu en Fevrier 2024, Kamdem Jordan Ibrahim fait son come-back à la FENAP qu’il connait bien et fait son entrée de très belle manière en remportant l’ultime ça me vélo avant la transca 12, dont le premier coup de pédale sera donné le 5 décembre prochain sur le parcours Yaoundé – Ayos. Ce challenger d’envergure pour Joël Zang et compagnie, a accordé à Mbolo Cameroon, une interview tout aussi importante que les enjeux qui l’attendent.

« Je tiens d’abord à remercier une fois de plus mon équipe au Rwanda qui est vraiment professionnelle. C’est à eux à que je dédie cette victoire. Je remercie le grand Dieu de m’avoir épargné des incidents mécaniques ainsi qu’à tous les participants. Je tire aussi un coup de chapeau à mon coach, ma famille et les fans. C’est grâce à vous que je ne fais que travailler dur et dur pour pouvoir arriver ou j’ai envie d’arriver« .

Quels sont vos objectifs pour la transca et qu’est ce que vous redoutez le plus dans cette compétition ?

« Pour la transca, je viens comme tout le monde pour gagner, on vient pour gagner. Mais pour moi aussi ça sera beaucoup plus un entraînement parce que je prépare le tour du Rwanda avec mon équipe qui a lieu en fin janvier, debut février 2024. J’espère être dans les bonnes conditions afin de donner le meilleur de moi même là bas et remercier l’équipe de la plus belle des manières. Les étapes sont costaudes donc je crains beaucoup plus les étapes dans cette transca, mais aussi, mes concurrents parce qu’il n’y a pas de faible en cyclisme, tout le monde est fort.« 

Qu’est ce qui a fait la force de votre victoire ce 02 decembre ?

« Vraiment on ne se prend pas la grosse tête, j’ai certes gagné mais j’ai dû aller chercher au fond de moi pour venir décrocher cette victoire parce que Nguekem était à l’échappée mais je n’ai pas paniqué. J’ai dû dire à char de guerre que nous sommes des grands, on doit se respecter rangeons la hache de guerre, faisons le vélo pour annuler l’échappée (…)« .

A entendre Ibrahim, et au silence asourdissant de Joël Zang au cours de ce 8e ça me dit vélo, nous n’avons pas boudé le plaisir de demander au plus rwandais des camerounais ce qu’il pense de Joel Zang qui a tout gagné jusqu’ici, mais a été victime d’une panne mécanique d’où son abandon. Ibrahim nous a dit que Joel est un compétiteur qu’il faut redouter, qu’ils se connaissent parfaitement pour avoir fait leurs classes à la SNH, aux équipes nationales.

Cela promet véritablement une transca très disputée.

Ngo Venus (c) Mbolo Cameroon