Karaté : Ouverture de saison de la SWK, la gent feminine au premier plan
février 9, 2024Me Nkada, ceinture noire 5e DAN, est une dame qui a dirigé l’atelier du kumité libre avec une énergie débordante digne d’un jeu conforme au message qu’elle tenait à véhiculer aux participants. Cette sensei se dit satisfaite au terme de ce lancement d’activités levant au passage, des points d’ombre alimentés par plusieurs au sein cet univers majoritairement masculin, autour justement, de ce 5ème DAN.
« Je suis très satisfaite, je suis heureuse de ce lancement parce qu’on l’attendait. On se posait la question à quand le lancement de la SWK ? Et comme il a eu lieu nous ne sommes que contents, on espère que le meilleur reste à venir et que tous les responsables vont se mettre au travail comme l’a demandé le chief instructor.«
Qu’en est-il de votre promotion comme ceinture noire 5e DAN?
« Ma promotion n’est pas une surprise parce que déjà, au niveau de la fédération camerounaise de karaté j’étais 5e DAN, même comme il y avait des doutes. Il y a ceux qui disent que je ne le suis pas et d’autres qui disent que je l’étais donc il a fallu que je repasse mon examen au niveau international et c’est tombé bien par rapport au stage international qui a eu avec le grand masteur, je pense que j’ai eu mon diplôme dernièrement et tout le monde a apprécié, apprécié mon travail donc, je suis fière de ma ceinture.«
Quel est le message porté á l’endroit de la jeune fille et la gent feminine concernant les arts martiaux ?
« Les arts martiaux sont premièrement pour la santé, le développement mental et j’exhorte toujours tous les parents que c’est l’antiquité de dire que l’art martial apprend à l’enfant à être délinquant, non. Je pense que l’art martial quand vous avez la chance de trouver les bons instructeurs comme à la SWK , vous avez la chance d’avoir une fille qui sera bien assise, bien encadrée et même au niveau de l’éducation sera meilleure parce qu’on se soucie de l’éducation scolaire, de l’éducation familiale et on est comme une troisième famille pour l’enfant (…)«
Quel est le message véhiculé dans votre atelier ?
« Le travail que j’ai fait ce matin avec les instructeurs apportait un plus dans leurs enseignements en leur faisant comprendre que le kumité c’est à prime à bord un jeu, ce n’est pas seulement la bagarre, les médailles qu’on va glaner mais d’abord c’est un jeu, c’est une satisfaction, c’est un plaisir pour nous de jouer parce que quand on va en compétition c’est pour aller jouer et c’est ce jeu que j’ai instauré. J’espère que le message est passé »
Propos recueillis par Félix Eyebe (c) Mbolo Cameroon
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