Cyclisme : Transca 13, la petite reine comme un vecteur de communication

Cyclisme : Transca 13, la petite reine comme un vecteur de communication

décembre 9, 2024 0 Par MBOLO Team

Les premiers coups de pédales sur l’état des derniers réglages sur le plan théorique ont eu lieu au quartier blanc par Messassi à Yaoundé le samedi 07 décembre 2024. C’est pendant la conférence qu’a tenu le promoteur de la FENAP vélo Afrique Centrale que les contours de la 13e édition ont été passés au peigne fin.

En effet, le Dr Flavien Guetsa dit  » anaconda » a débuté son déroulé par la présentation éloquente de l’historique de la Transrégionale camerounaise depuis la 1ère édition en 2011 jusqu’aujourd’hui en passant par les différentes transtars qui ont remportées chaque édition, puis s’en est suivi la présentation des 11 différentes étapes qui seront parcourus par les 29 concurrents issus de six écuries en provenance de trois pays dont le Tchad avec ses Saos de la petite reine, des centrafricains de dynamique et de quatre écuries camerounaises parmi les quelles Achega VC, EGM VC , Bâtisseurs VC et progiciel VC. Enfin après les échanges avec les partenaires médias qui accompagnent cette caravane, les dossards ont été distribués aux coureurs.

Avant de prendre la route ce 08 décembre 2024 pour la capitale tchadienne, le Dr. Flavien Guetsa de fil en aiguille est revenu dans cet entretien sur les innovations de cette année et la préparation psychologique des différents coureurs.

Innovation de la Transca 13

« La 1ère innovation pour moi c’est d’abord de sauvegarder les acquis aussi paradoxale que ça puisse être. Ces acquis sont de réussir à développer n’est ce pas le cyclisme sur les beaux itinéraires que nous offre le Cameroun. En faisant la Transrégionale nous avons le plat, les faux plats, les montées les plus abruptes et les descentes pour rester dans les profondeurs du Cameroun. C’est dans cet environnement là que nous créons chaque année des nouvelles inventions et la plus grande innovation de cette année c’est, ce que nous appelons la caravane technologique c’est-à-dire une manière d’utiliser le cyclisme comme un vecteur communication. Donc un instrument de sensibilisation sur les soucis de notre quotidien et les difficultés à caractère technique, à caractère social mais surtout et surtout en essayant de procurer n’est ce pas au public le plus diversifié possible nos ressources entant que technicien, entant que ingénieur et entant que opérateur de la société pour changer , pour transformer n’est ce pas le milieu et l’amener à être beaucoup plus tendre vis à vis de ces occupants.« 

Qu’est ce qui est véritablement mis en œuvre pour les problèmes de logistique ?

« La question qui se pose sur la logistique ce sont les aléas mais nous avons fait notre part et nous avons mis en place n’est ce pas la logistique qui commence d’abord par le matériel du coureur à savoir les vélos , depuis pratiquement trois jours nous passons au peigne fin les réglages. Maintenant pour la logistique des transbordements c’est un souci permanent . Nous avons connu des années antérieures certaines difficultés à ce niveau qui étaient vraiment inattendues , imprévisibles. Bon ça nous a donné de l’expérience pour que le club EGM qui, s’intéresse particulièrement à la mécanique de nos engins n’est ce pas soit à jour aussi bien les motos, les voitures, le bus et j’en passe. Bon d’autres aspects de la logistique peuvent être gérés de manière beaucoup plus cool.« 

L’aspect psychologique des coureurs

« La préparation psychologique n’est ce pas de mes coureurs ait je peux dire apaisée parce que l’immeuble qui nous abrite ici autrement appelé quartier blanc pour les cyclistes est en fait le lieu de rencontre où toutes ces forces là n’est ce pas mènent d’abord un combat en arrière plan . Beaucoup sont aussi stressés de voir des concurrents, des concurrents talentueux et les deux jours qu’ils ont passé ici leur permettent d’apaiser cette tension qu’il y a en eux. Et puis ça nous permet maintenant d’implémenter la notion de cyclisme dans leur mental donc de se préparer et surtout d’être prudent en leur faisant savoir que ce n’est pas des champions que nous cultivons ici mais c’est d’avantage des enfants beaucoup plus stable dans la société et prêt aussi à se prendre en main. Donc il découvre qu’au de là du cyclisme, ils ne peuvent découvrir un nouveau champ pour leur vie personnelle.« 

Félix Eyebe (c) Mbolo Cameroon