Para sport : Assemblée générale du CNPC, des résolutions satisfaisantes à l’unanimité

Initialement prévue en décembre 2022, l’assemblée générale du comité national paralympique camerounais (CNPC) a été reportée à ce 26 avril 2023 au siège de la FECASDI sis à Nlongkak – Yaoundé.

Pendant près de 9 heures qu’ont duré les travaux, il en ressort que les résolutions arrêtées par les différents ateliers sont satisfaites à l’unanimité.

De ce fait, au terme des assises, Sa Majesté Jean Jacques Ndoudoumou président du CNPC revient sur les axes majeurs et les résolutions fortes des travaux à notre micro.

Que retenir de prime à bord au sortir de cette assemblée générale ?

« C’est l’assemblée générale , une réunion qu’on tient une fois l’an. C’est l’institution suprême du mouvement paralympique. Donc à l’assemblée générale nous entérimons , l’assemblée générale examiné ce qui a été fait l’année d’avant et approuve ce que nous nous proposons de faire durant l’année en cours, c’est ce qui a été fait et c’est ce qui se fait chaque fois que l’assemblée générale se réunit. »

Quelles sont les principales résolutions retenues au terme de ces travaux ?

« Les principales résolutions c’est que, premièrement il faut continuer de travailler de cette façon parce que les résultats sont très bons. Tous les textes ont été adoptés aussi bien au niveau des plans d’actions , des budgets, des rapports des commissionnaires au compte , des rapports d’activité qu’au niveau des nouveaux textes que nous vous préparé et qui doivent remporter l’éthique au niveau du mouvement paralympique camerounais. Donc nous pouvons dire que le travail est très satisfaisant, il y a eu des améliorations parce que dans notre assemblée générale nous avons des compétences multi dimensionnelles qui, apportent leur savoir et leur expérience qui arrivent toujours à des conclusions satisfaisantes. D’ailleurs je dois rappeler à ceux qui n’ont pas suivi que le gouvernement dernièrement a témoigné sa satisfaction pour le travail fait au niveau du comité national paralympique camerounais en décernant le prix de la gouvernance sportive au président du comité, je dis que c’est au comité que ça été décerné parce que le président travaille en collégialité avec les autres. Ce prix a décerné par Monsieur le ministre des sports et cela a été pour nous , il me semble -t-il une façon d’apprécier la qualité et les résultats que nous faisons. »

La mise sur pied d’une commission d’éthique et anti dopage sous entend qu’il y a péril dans la demeure ?

«  Non , c’est pas un problème de péril. Il n’y a pas de péril dans la demeure c’est un progrès. Cette commission existe au niveau de notre institution suprême et nous nous sommes dit que même au niveau du comité olympique de telles structures existent parce qu’il s’agit de promouvoir l’éthique au niveau de notre mouvement également. Voilà pourquoi nous avons pensé qu’il fallait que nous progressions en mettant en place n’est ce pas cette commission. Je dois dire que la commission était déjà plus ou moins prévue dans les statuts n’est ce pas il y avait une commission qui est prévue s’occuper de l’éthique et de l’anti dopage , nous avons simplement progressé en préparant les textes qui organisent cette commission et en définissant son fonctionnement. Donc c’est vrai qu’il y a eu des accusations portées contre un de nos responsables mais des accusations je ne peux pas dire mensongères mais quand il n’y a pas d’auteur , il n’y a pas de preuve alors nous nous disons qu’il faut nous prémunir de ce genre de situation en accélérant notre rythme de mise en place. Donc cette structure qui est prévue par les statuts a déjà été organisée avec un mécanisme d’alerte rapide pour étouffer dans l’œuf toute véléhité de mauvaise pratique au sein du mouvement paralympique. Rappelez-vous bien moralisation et rationalisme étaient les deux mots d’ordre lorsque nous sommes arrivés à la tête du comité et ça n’a pas été facile mais nous sommes parvenus à atteindre l’objectif à savoir que le mouvement au niveau du comité aujourd’hui prévalent les valeurs d’objectivité , de travail et rien qu’on exige rien d’autre . Donc ce n’est pas qu’il y ait péril dans la demeure mais c’est parce que nous voulons progresser et assurer la fiabilité dans la crédibilité de notre mouvement. »

Est-ce que toutes les garanties sont réunies afin que les par athlètes camerounais participent de fort belle manière aux jeux de Paris 2024 ?

«  Cette question tombe à pique parce que c’est l’un de nos deux objectifs. Qualification de beaucoup de para athlètes et participation honorable durant les jeux. Est-ce que nous pouvons atteindre ces deux objectifs ? Oui, nous avons déjà commencé à atteindre le premier objectif parce que comme je l’ai dit tout à l’heure nous avons déjà 13 para athlètes qualifiés pour les championnats du monde dans 19 épreuves. Nous avons 4 powerliftings , nous avons 3 en badminton, nous avons 3 en taekwondo mais il y a une qui semble émergée, nous avons également en tennis de table un jeune qui est très très bon même au niveau des valides. Donc nous avons au moins 25 de nos para athlètes qui sont encore sur le bon chemin de la qualification. Et j’ajoute qu’il y a les sports collectifs, nous comptons sur le basket sur fauteuil roulant, nous comptons aussi sur le goal balle, ces compétitions qui vont avoir lieu aux jeux africains de septembre 2023 au Ghana. Donc nous sommes en bonne voie, le seule problème c’est les moyens parce que le programme de préparation est déjà là, nous avons fait des budgets correspondants et nous avons saisi qui de droit, nous lançons un appel à tous ceux qui nous écoutes que dans un sursaut patriotique il faut relever ce défi qui tend à défendre les couleurs de notre pays au plus haut niveau. Donc si les moyens suivent , je suis très optimiste parce qu’au vu des performances de nos jeunes para athlètes nous avons tout lieu d’espérer pourvu que les moyens soient mis à notre disposition pour réaliser ce programme de préparation. »

Ainsi, le prochain rendez-vous de cette assemblée générale a été pris pour le mois de décembre 2023.

Félix EYEBE ©