2nd Colloque international des personnes spéciales de Yaoundé: la vision de la hiérarchie …

Au terme de la cérémonie d’ouverture des travaux du 2nd colloque international des personnes spéciales de Yaoundé, tenu le mardi 05 novembre dernier, Antala Branislav et Jean Marie Eléokol Mabieme, respectivement président de la Fédération Internationale de l’Education Physique et président de la Fédération Camerounaise des Sports pour Déficients Intellectuels (FECASDI), nous ont dévoilé les motivations et la vision réelle de la hiérarchie qu’ils représentent.

Antala Branislav, président de la Fédération Internationale de l’Education Physique :

« La Fédération Internationale de l’Education Physique et Sportive est la plus vieille organisation créee en 1923 et l’année dernière, on a célébré ses 100 ans de naissance. On s’occupe beaucoup des questions de la qualité de l’éducation physique et maintenant depuis trois années, on a commencé à élaborer le système de la qualité de l’éducation physique inclusive. C’est pourquoi, je suis personnellement ici, parce que je vois que c’est un sujet important en Afrique pour développer, élaborer et trouver les solutions du comment intégrer les personnes ou les enfants handicapés dans le système de l’éducation physique nationale.

Nous sommes le partenaire de l’organisation et on travaille ensemble à la CONFEJES. Ca fait beaucoup d’années, depuis 2015 quand on a eu la conférence internationale au Maroc et avec monsieur Aléokol, on travaille sur le sujet comment on fait l’intégration des personnes handicapées dans l’éducation physique. »

Jean Marie Eléokol Mabieme, président de la FECASDI :

« Nous sommes satisfaits du début de ce colloque, vous avez suivi la leçon inaugurale. C’est pour dire que les autres thèmes seront très importants. Les communications sont à la hauteur de ce que nous attendons mais beaucoup plus au niveau des recommandations. Vous avez suivi comment le premier intervenant a fait des recommandations par rapport aux infrastructures, par rapport à l’enseignement même de l’éducation physique dans les lycées et les collèges. Là, nous attendons encore d’avantage pour que l’effectivité de l’éducation physique inclusive voit le jour dans nos pays africains (…)« .

Propos recueillis par Félix Eyebe (c) Mbolo Cameroon